au feu !! (pv azartoth)

La baronne courait follement à travers la foule. Ses gardes tentèrent de la suivre, mais elle ne les attend pas. Elle continue sa course, qui avait débuté dès qu’elle avait eu l’information. Quelques-uns ont tenté de la raisonner, de lui dire de ne pas s’y rendre, que c’était dangereux… Trop dangereux. Elle ne les avait pas écouté, n’en faisant qu’à sa tête. Elle voulait voir. Elle voulait faire quelque chose, les aider, agir, n’importe quoi.

La fumée s’étendait sur des kilomètres dans Zaun, l’odeur se répandait dans les rues alentour et s'intensifiait alors qu’elle s’approchait du lieu. Une fois sur place, elle s’arrêtait et vit la catastrophe démunie. Malgré la course effrénée, elle n’était pas essoufflée. Elle était horrifiée par ce qu’elle voyait, si bien qu’une main vint se placer devant ses lèvres dans une expression d’effroi. Devant elle, l’un des bâtiments fraîchement acquis partaient en cendre, s’effondrait. Des larmes coulaient sur le long de ses joues pâles, alors que les flammes encore immenses se reflétaient dans ses yeux.

Ses gardes la rejoignirent peu de temps après, venant se placer à ses côtés.

“Madame.. c’est perdu .. vous ne pouvez plus rien faire.”

Un cri attira l’attention de la Baronne, qui n’hésita pas et entra dans le bâtiment incendié.

“Madame ! NON !”

Des appels à l’aide, qu’elle tentait de repérer entre le feu et la fumée. Ses gardes l’appelaient, tentant de la raisonner de rebrousser chemin.


“NON !” dit-elle d’un air autoritaire.


“Allez me cherchez Folardi ! Expliquez lui la situation, et qu’il se ramène le plus rapidement possible ! Vite !!”

Des poutres venaient de s’écrouler, obstruant ainsi le chemin que Calirra venait d’emprunter. Les gardes hésitèrent un instant, mais finit par executer les ordres de leur employeur.

Calirra recherchait toujours la personne en détresse. Elle montait à l’étage à l’aide d’un escalier bancale, pour finir dans ce qui était autrefois, des chambres.

“M…Maîtresse!” dit une faible voix en toussant.

Elle vit l’une de ses filles, ensevelie sous des décombres qui lui empêchait de se lever et de partir. Un simple coup d’oeil lui permit de voir qu’elle n’était pas seule, quatre autres personnes étaient dans la même position, mais semblaient avoir perdu connaissance. Au milieu de toutes ces odeurs de souffre, la Baronne put distinguer une senteur qu’elle ne connaissait que trop bien. Celle du sang. En effet, la pauvre fille commençait à se vider de son sang.


“Merde, merde, merde, merde!” dit la Baronne, en déchirant un bout de sa robe.

Elle se mit à genoux à côté de la victime et tentait de faire un point de pression afin d’arrêter l'hémorragie.


“Bon sang Folardi … Ramène tes fesses!”

Arrive sur les lieux, n'étant pas accompagné des hommes de la baronne qui était venu le chercher, il regarde l'incendie encore immenses et fort.  il chercha la baronne, ne la voyant pas, il se dirige vers un de ses hommes.

"Où est la baronne ?" Criant sur lui, étant inquiet de la situation.

"Elle est dans le bâtiment, je n'ai pas pu l'empêcher d'y aller" dit-il apeurer par le visage bestial qu'affichais Adam.

Il regarda le bâtiment, cherchant une entrée, en ayant trouvé une, il se retourne vers le même homme.

"Essayer d'éteindre le feu au lieu de rester planter là" cri-t-il avant de passer dans l'ouverture.

Entre dans le bâtiment, il tousse en respirant un peu la fumée, cherchant la baronne ainsi que d'autre blessés.

"Dame Calirra !" Cria-t-il malgré la fumée, il n'ose pas imaginé dans quel état elle doit être.

Physiquement, Calirra allait bien. Peut-être même trop bien. Elle ne toussait pas, sa respiration ne semblait pas être gênée par la fumée. Psychiquement, ce n’était pas le cas. Elle était effrayée, apeurée par toutes les flammes qui l’entouraient. A chaque fois qu’elle posait le regard quelque part, elle voyait ces grandes baies lumineuses orangées ronger un peu plus la bâtisse. Parfois, on pouvait entendre des débris tomber, signe que le plafond s’était effondré à plusieurs endroits.   Elle risquait la crise d’hystérie à tout moment, si bien qu’elle se mit à trembler. Ses gestes manquaient de précision et d’assurance. Elle tentait de se maîtriser, mais la tâche était rude. Elle regardait le docteur qui venait d’arriver, ne comprenant pas pourquoi il agissait tout de suite, alors qu’elle-même était en train de faire en sorte qu’une fille ne meurt pas entre ses mains. La situation n’était-elle pas assez explicite ?

“J’ai besoin de toi, aide-moi à évacuer les blessés. Dépêche-toi !”

Elle qui, d'habitude, était d’une politesse exemplaire, avait une façon de parler digne des plus hauts aristocrates de Piltover, laissait clairement tomber le masque. Elle n’avait pas le temps. Déjà, ses crocs se dévoilèrent à son insu. Bien plus longues que la normale. Ses yeux changèrent de couleur, troquant leur brun tirant sur le jaune, pour se colorer totalement de rouge. Son odorat se développait. Une bonne odeur vint titiller ses narines, cela l’attirait. Ce n’était pas celui de la pauvre femme sous ses mains qui éveillait ses sens. Mais quelque chose de plus neuf, de plus exotique, original… Bestiale.

Elle se forçait à ne pas montrer son visage, au loup. Car c’était bien plus qui lui donnait si faim. Elle était affamée. Valait-il peut-être mieux qu’il ne reste pas dans ses parages.

“Il … il y a deux hommes un peu plus loin par là” dit-elle en indiquant un endroit, dans une pièce annexe.

L’idée était de l’éloigner, afin qu’il ne voit pas les transformations physiques imminente de la Baronne. Elle voulait garder ce secret, qui ne devait pas être dévoilé, à aucun prix. Sa voix était peu sûre, même hésitante. Elle ne pouvait plus rester. Si elle ne partait pas, elle ferait un carnage bien plus meurtrier que ce feu. Elle termina le bandage, et aidait la jeune femme à sortir de sa prison. Par chance, elle était encore consciente, et ainsi toutes deux purent ainsi sortir des décombres.

Heureusement, une fois à l’extérieur, Calirra pu compter sur des gens qui étaient venus porter secours, à qui elle laissait la blessée. Les lumières des néons des diverses enseignes autour d’elle suffisent à l’éblouir. Elle poussa un grognement et telle une bête enragée et apeurée, s’en allait, à la recherche de l’ombre. C’est dans une ruelle sombre, vide de toute vie qu’elle trouva refuge.

Grognant, ses crocs totalement sortis, elle se laissait glisser le long du mur, pour finir assise directement au sol. Elle se prit la tête entre ses mains, pour tenter de se calmer. Elle était affamée, elle avait si faim … Elle ne pensait plus à rien, si ce n’est que cette envie de sang qui ne voulait pas faiblir, bien au contraire. Elle croissait, à chaque minute, à chaque seconde. Elle avait besoin de sang. Tout de suite.


Lorsque le Docteur Folardi sortit des décombres du domaine enflammé, des gardes viennent l’interroger. Dame Calirra avait visiblement disparu et ils lui demandèrent s’il avait des informations, ou si elle était encore dans la maison en feu.

Il répondit assez agressivement au gardes, demandant de s'occuper des blessées qu'il a ramener plus tôt que d'enchaîner de stupides question, il donna des instructions claire et précise pour que les blessées, même un enfant de 4 ans pourrais les suivres. il se retourne pour voir où est Dame Calirra, ne la voyant pas, il se dirige vers un garde.

"Où est Dame Calirra ?"

"E.... Elle ... Elle est partie précipitamment, je ne sais pas où"

se met a crier "Bordel! Vous êtes pas foutu de garde votre patronne ici ? elle est surement, blessée ou autre!" Il semble très inquiet pour elle, il hésite pendant quelque seconde. "Fait chier! Vous! allez aidez les blessées et suivez les instructions que j'ai donné a votre collègue."

La garde y cours littéralement, sans poser de question, son visage le montrant prêt a lui sauter a la gorge il restait planter la.

Il décide de partir a sa recherche espérant, qu'il ne lui est arriver rien de mal, il se met a repenser a l'autre soir, où elle la recruter, même si le moment n'est pas propice. Il commença a chercher a chaque recoin assez proche s'éloignant peu a peu, il l'appel a voix haute, espérant qu'elle ne lui est rien arriver.

Se met a réfléchir a voix haute "Merde, pourquoi vous êtes partie comme ça ? Ne me faite pas un coup comme ça."

Ne pas le trouver l'inquiète de plus en plus, se posant de plus en plus de question, il tape ça tête plusieurs fois avec sa main, se disant d'arrêter d'être comme ça, qu'il doit rester calme, sinon sa bestialité pour prendre le dessus, ce qu'il ne veut absolument pas. Il commence a entre dans une ruelle sombre, toujours en appelant la baronne.

C’est ainsi qu’on l’avait forgée, qu’on l’avait créée. Construite, pour tuer, pour chasser. C’était dans ses gênes, dans son ADN, son instinct. Habituellement, elle se contentait de repas, avec des personnes consentantes, lors de rapports charnels. Et pourtant, cette fois cela ne suffisait pas. Derrière ses paupières closes, elle voyait encore ces flammes vibrantes, leur chaleur extrême. L’odeur de brûler ne quittait pas ses narines. Ses cheveux écarlates étaient pris entre ses doigts, alors qu’elle respirait fortement, rapidement. Elle n’avait aucunement besoin de cela, mais il s’agissait là de comme un vieux réflexe, qui revenait alors que le corps et l’esprit étaient malmenés. Sa bouche était sèche, et elle ressentait une sensation balançant entre la faim et la soif.

Puis, cette odeur vint emplir la ruelle sombre. Cette délicieuse odeur, qui occultait toutes les autres, aussi fortes et inconfortables soient-elles. Cette fragrance était rassurante et appétissante à la fois. Instinctivement, Calirra se relevait, dans un geste mécanique, presque robotique. Elle souriait, passant sa langue sur ses crocs aiguisés.

“Que la chasse commence.”

S'ensuit un rire, alors qu’elle se fond dans les ombres. Elle se laisse guider par l’odeur de ce sang si appétissant, si bien qu’il ne lui fallut pas longtemps pour le repérer. Il était là, à sa portée. Probablement était-elle repérée, elle n’en savait rien. Cela lui importait peu désormais. Il n’était rien, plus rien d’autre que sa proie. Elle avançait, à pas de loup, vers le canidé. Telle une tigresse, elle ondulait des épaules, pour finalement sauter sur lui, le plaquant au passage contre un mur. Ni une, ni deux, elle plante ses crocs dans son cou et rapidement, les premières gouttes de sang arrivent dans sa gorge. Elle gémit de bonheur, de plaisir, d’apaisement. Ses ongles s’engouffraient dans la fourrure du Docteur, avant d’atteindre sa peau. Le corps de la baronne est blottie contre le sien, alors qu’elle se nourrit goulument. Ce sang … si appétissant. Il était sucré, doté d’une sauvagerie modérée. Jamais elle n’avait bu un sang aussi … spécial, unique. C’était si bon … Si délicieux… Si appétissant…

“Encore…” murmure t-elle alors qu’elle acheva la première morsure.

“J’en veux encore”

Sa voix était d’une sensualité sans pareil, comme s’ils étaient en plein acte d’amour, ce qui était proche de la vérité pour la baronne. Calirra mordit une deuxième fois et la seconde morsure était plus puissante que la première, plus franche et plus profonde. L’une de ses main tenait fermement le poignet du long contre le mur. La deuxième, caressait le torse contre lequel elle était blottie, remontant jusqu’au épaule pour finir contre la gorge, et enfin, vint caresser la joue dans un geste tendre et totalement paradoxal, avec la morsure.

"Qu'est-ce que ..."

Il n'eu le temps de quoi que ce soit, que la baronne s'est déjà jeter sur lui, trop de question lui passe par la tête a se moment la, alors que la baronne planta ses crocs. Adam fut pris par une incompréhension, un douleur ? non.  Du plaisir ? non plus, mais les deux a la fois, pour lui, l'association des deux était paradoxal, il ne pouvais rien faire que de mettre ses bras autour de la baronne pendant la première morsure. quelque mots s'échappe faiblement de sa bouche.

"B... Baronne .... qu'est ce .... que vous faite ? qu'est-ce qu'il .... se passe ?"

Il reprend ses esprits quand la Baronne se retire de son cou pour la première fois, mais la voix de Calirra l'hypnotise comme la première fois où il se sont rencontrer, il est attiré par elle, c'est plus fort que lui.

Alors qu'elle revient pour la seconde morsure celle-ci achève la barrière du docteur laissant son côté bestial ressortir, montrant ses crocs, et sortant ses griffes. Il ne voulais pas que se côté de lui reviennes et il faisait du mal a quelqu'un, à la Baronne ou a n'importe qui, il ne se le pardonnera jamais. De sa main libre, il déchire un morceaux de vêtement da la Baronne, il grogne voulant se libéré, il essai de se ressaisir mais en vint, son côté bestial a toujours le dessus.